La lune précise et l’alcool lourd m’élanceront.
Me tenant face à toi, te regardant ou pas
Je raconterai dans l’ordre le vacillement de moi
A toi, géant volant, que je n’attendais pas.
Je dirai ta fossette, tes bras, ta marche de cygne
Puis le feu, l’envol et l’inversion du monde.
Je te confierai la lumière de la faute par moi subie
Prime aveuglante et brûlantes suivantes
Les cent pieds de mes douves par toi franchies.
Te dirai connaître ton amour, ton ménage
Savoir sans issue ce pavage.
Exigerai ta réponse moqueuse et perfide
A cette déclaration complètement cinglée
Pour que mes sens contre toi se redressent et s’indignent
Ou qu’une autre nausée de moi ne me referme à jamais.
-N.