Hunger Games, Suzanne Collins

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Qui n’a pas lu Hunger Games ni vu les films ? ben, moi, jusque-là. C’était ma lecture « Plus belle la vie » en livre de l’été. Autre rituel pour moi.

Et je ne suis pas déçue. Les trois volumes de 400 pages avalés en deux jours. Je ne sais pas ce qu’en ont pensé les lecteurs. Je trouve que c’est un livre politique. Politique et social. Très humain en fait. Réflexions sur l’amour, sur le fait d’aimer, sur qui on aime et pour quelles raisons ; réflexion sur la fin et les moyens, lors d’une guerre, d’une colère ; réflexion sur le libre arbitre et sur le fait d’être instrumentalisé et de mener sa vie néanmoins.

Oui. Une de ces livres qu’il va me falloir plusieurs jours à digérer, à assimiler tant ils m’auront marquée, se seront imprimés dans ma vie, dans ma pensée. Vous l’aurez compris je ne suis complètement projetée dans Miss Katniss et ce qui arrive à sa petite vie et celle de ses proches. Je recommande.

Livre pour ados ? euh… Il y a du combat et du sang partout et tout le temps. J’ai oublié de parler du style. Super efficace. Les scènes d’action étant, avec les scènes de sexe, les plus difficiles à écrire, ici tout ce boit comme du petit lait. Traduction ou pas. Des phrases courtes, pas de descriptions inutiles, d’effet de style, de poésie. C’est particulièrement efficace, efficient. L’histoire apparaît donc au premier ordre, viennent ensuite les conjectures et projections que le lecteur veut bien tisser. Et là, j’ai été servie. Sincèrement, je suis toute chamboulée.

A lire.

-η.

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